Retour vers la mare
Dans le blog, nous avons publié deux articles dont le sujet est la mare de notre jardin ("Une mare, des libellules", "Une mare dans le jardin").
Nous avons expliqué comment et pourquoi nous avons installé cette mare.
Une mare, à l'évidence, se différencie de n'importe quelle autre partie de n'importe quel jardin que ce soit.
Elle permet à un certain nombre d'espèces, qui ne pourraient le faire ailleurs, de se reproduire et d'y mener une vie tranquille.
Au premier rang desquelles les grenouilles.
Pelophylax sp. (3):
On y rencontre aussi, évidemment, des escargots aquatiques.
Lymnaea sp. (3):
Des punaises aquatiques.
Notonecta sp. (3):
Gerris lacustris (3):
Aquarius najas (1):
Enfin, la mare est un lieu de prédilection pour les Odonates.
C'est d'ailleurs en partie dans le but d'observer des libellules que nous l'avons créée.
Certaines espèces d'Odonates sont devenues endémiques de notre mare.
Coenagrion puella (3) (agrion jouvencelle):
Ischnura elegans (2) (agrion élégant):
Crocothemis erythrea (3) (crocothémis écarlate):
Sur le plan de la végétation, l'espace consacré à notre mare se répartit en trois niveaux.
La mare proprement dite, au sein de laquelle les joncs ont poussé spontanément.
Nous avons planté dans la mare de la prèle.
Ainsi que deux nénuphars.
Lesquels offrent des espaces de jeu aux grenouilles:
Le tour immédiat de la mare est abandonné à la végétation sauvage.
On y rencontre beaucoup d'espèces normalement présentes dans les prairies sauvages.
Trèfle blanc, chiendent, pâturin, phéole, folle-avoine...
Chardon Marie, plantain, bouton d'or, folle-avoine...
L'humidité permet l'acclimatation d'espèces qui ne sont pas présentes dans les prairies sèches (renoncule à tête d'or).
Le second niveau (second cercle) est consacré à la végétation cultivée.
Plusieurs espèces sont représentées.
Cerisier, lavande, groseillier...:
Brugnonier, gaura, lavandin, rosiers "Gertrude Jeckyll" et "Felicia"...:
Le plus souvent, nous plantons autour de la mare des espèces végétales de récupération.
Soit qu'elles aient été semées en excès par leurs précédents propriétaires.
Soit qu'elles aient été arrachées lors de la réfection d'un jardin.
Toutes ces plantes se sont facilement acclimatées.
Ce d'autant que la remontée d'eau par capillarité autour de la mare rend l'arrosage inutile, même en été.
A côté des espèces habituelles, nous rencontrons d'autres demoiselles.
Pyrrhosoma nymphula (3) (petite nymphe au corps de feu):
On peut supposer qu'elles s'acclimateront car des accouplements ont eu lieu.
Parmi les libellules, à côté des espèces dites "pionnières", d'autres ont suivi.
Anax imperator (3) (anax empereur):
Tout ceci nous parait encourageant.
Mais nous n'oublions que la première visiteuse de notre fut la libellule déprimée.
Qu'elle reste la plus fidèle.
Et nous offre l'opportunité de jolis clichés.
Libellula depressa (3) (libellule déprimée):
De quoi nous faire passer pour des boss.
Ce qui est loin d'être le cas.
Car, non seulement l'insecte est gros (environ 50 mm), mais de plus, il sait prendre la pose...
A découvrir aussi
- Deuxième précepte: des arbres
- Troisième précepte: pas de chimie
- Quatrième précepte: valoriser nos déchets organiques
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 154 autres membres