En début de printemps
En Provence, nous sommes encore en hiver quand déjà le printemps nous envoie des premiers signaux.
Les plantes sauvages débute leur floraison début mars.
Les premières véroniques:
Les euphorbes:
Les pâquerettes:
Les violettes:
Le pissenlit:
Le muscari:
La cardamine:
Les ficaires:
Le laiteron:
En ce qui concerne les plantes cultivées, les hivernales sont en fleur dès février.
Au premier plan, le mimosa, emblématique de l'hiver provençal:
Mais aussi le jasmin d'hiver:
Les premières printanières, bien que nous soyons encore en hiver, pointent déjà le nez début mars.
Jonquille:
Oxalis:
Pervenches:
Coronille:
Même les arbres fruitiers commencent à fleurir très tôt certaines années.
Pêcher:
Abricotier:
Les noisetiers aussi sont en fleurs.
Ce sont des arbres qui disposent d'une particularité.
Ils sont monoïques stricts.
C'est-à-dire qu'ils présentent des fleurs mâles et des fleurs femelles sur un même pied.
Contrairement à la plupart des spermaphytes (plantes à fleurs) qui sont hermaphrodites (organes mâles et femelles dans la même fleur).
Fleur femelle:
Fleur mâle:
Il commence donc à y avoir des fleurs un peu partout dès le tout début de mars.
Était-ce la fin de l'hiver ou le début du printemps?
Pourtant, nous sommes bel et bien en hiver lorsque les premières fleurs apparaissent.
Devrions-nous nous réjouir?
Rien n'est moins sûr car ces floraisons précoces sont le signe du réchauffement climatique global.
Et rien ne permet de penser que les choses vont s'améliorer.
Surtout depuis que les américains laissent des Donald Trump accéder à la présidence.
Je ne sais pas vous, mais nous, il nous fait peur:
(droits réservés)
Ce n'est peut-être qu'un délit de sale gueule.
En tout cas, c'est bien pratique en cas d'indigestion.
Il suffit de regarder sa photo.
L'effet est instantané:
Passer son temps au milieu des fleurs n'évite pas, hélas, de réfléchir.
C'est plutôt le contraire qui se produit.
Chaque fois que nous regardons ceci:
Nous pensons à cela:
(droits réservés)
Le fait de participer à notre niveau d'une démarche permaculturelle nous donne-t-il bonne conscience?
Même pas.
Nous ne faisons qu'ajouter une goutte d'eau à l'océan.
Doit-on réellement s'inquiéter?
La superstructure qui nous régit dépasse notre entendement.
L'homme n'est pas venu sur la Terre par hasard.
Il n'a pas utilisé les énergies fossiles par hasard non plus.
Les forces en jeu possèdent une régulation interne qui nous échappe.
Et personne ne peut prédire de quoi demain sera fait.
En attendant, il ne nous reste qu'à vivre de nouvelles saisons chaudes.
Tant que nous sommes physiologiquement capables de les supporter...
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